VERDUN : deux jours sur les traces de la Grande Guerre

Le conseil municipal enfants et jeunes s'est rendu à Verdun les 20 et 21 octobre 

Verdun, capitale mondiale de la paix.

Devise de Verdun : « On ne passe pas »

 

LA BUTTE DE VAUQUOIS : haut lieu de la guerre des mines

22 kilomètres de galeries : 5 kms pour les français et 17 kms pour les allemands

Les galeries mesurent 80 cm de large et un mètre de hauteur. Elles sont creusées dans la gaize, roche légère et friable.

66 tonnes d’explosifs ont été utilisés

Le 6 juin 1915, première utilisation des lance-flammes par les français.

Le 14/05/1916, une mine de 60 tonnes creuse un entonnoir de 60 m de diamètre et 20 m de profondeur, engloutissant 108 soldats français.

 

CIMETIERE AMERICAIN – ROMAGNE SOUS MONTFAUCON

MEUSE-ARGONNE AMERICAN CEMETERY

 

Le cimetière est en territoire américain

14 246 tombes (croix et étoile de David) en marbre blanc de Carrare sur 52 hectares

Les soldats sont inhumés à la verticale, un corps par tombe

Des femmes, des enfants et des civils dont des français sont inhumés dans le cimetière américain

 

Dans ce conflit, il n’y avait ni méchants, ni gentils, seulement des soldats conditionnés par leur camp et diabolisés par le camp adverse.

 

LA CITADELLE SOUTERRAINE

7 kilomètres de galeries servant de refuge, d’hôpital, de poste de commandement et de base de ravitaillement.

Le 10/11/1920, dans la citadelle, a eu lieu la désignation du soldat inconnu.

Les cercueils ont été placés sur deux colonnes de quatre.

André Maginot, ministre des Pensions, s'est avancé vers un des jeunes soldats qui assuraient la garde d'honneur, Auguste Thin, engagé volontaire de la classe 1919, fils d'un combattant disparu pendant la guerre.

Il lui tendit un bouquet d'œillets blancs et rouges, et lui exposa le principe de la désignation : le cercueil sur lequel ce jeune soldat allait déposer ce bouquet serait transféré à Paris et inhumé sous l'Arc de triomphe.

 

« Il me vint une pensée simple. J'appartiens au 6e corps. En additionnant les chiffres de mon régiment, le 132, c'est également le chiffre 6 que je retiens. Ma décision est prise : ce sera le 6e cercueil que je rencontrerai. »

Auguste Thin

 

 

FORT DE DOUAUMONT et BOYAU DE COMMUNICATION

Les boyaux de communication sont des moyens de ravitaillement en munitions et nourriture, utilisés essentiellement la nuit

Le fort de Douaumont a été pris par les allemands le 25 février 1916

1300 hommes dans le fort alors qu’il ne pouvait en accueillir que 800

Le fort est construit sur un domaine de 5 hectares

Le 8 mai 1916, l’incendie d’une poudrière a fait 679 morts, allemands, inhumés sur place (emmurés) ce qui explique la présence du drapeau allemand sur le fort (c’est le seul endroit à Verdun).

S’ensevelir sous les ruines du fort plutôt que se rendre

 

 

BATAILLE DE VERDUN

300 jours de bataille

35 kms de front

60 millions d’obus

406 000 blessés

306 000 morts et disparus

Tous les soldats sont meurtris dans leurs âmes

« Ceux qui se moquent du passé ne sont pas dignes du futur»

« La guerre, un massacre de gens qui ne se connaissent pas, au profit de gens qui se connaissent mais qui ne se massacrent pas ». Paul Valéry

 

OSSUAIRE DE DOUAUMONT

130 000 combattants non identifiés

46 secteurs de combats
46 caveaux
46 cénotaphes (tombeaux)

Lieu de recueillement pour les familles de disparus français mais aussi allemands

Financement par une souscription internationale ce qui donne une dimension et une symbolique universelles et intemporelles.

Première pierre posée en 1920 par Philippe PETAIN

Un monument à la mémoire des soldats israélites. A noter que ce monument n’a pas été profané lors du conflit de 39/45

Un monument à la mémoire des soldats musulmans inauguré en 2000

« Ni le temps, ni la vieillesse, ni la sénilité n’excuse la politique de Pétain, néanmoins, il est le sauveur de Verdun ». Général de Gaulle en 1966

 

CIMETIERE FRANÇAIS

14 000 tombes avec jusqu’à 10 corps sous chaque croix

Chaque tombe est ornée d’un rosier de Verdun

 

MEMORIAL DE VERDUN

Lieu d’histoire et de mémoire ancré au cœur du champ de bataille, sur les lieux des combats.

Témoignages français et allemands

Parcours de visite pédagogique et empreint d’émotions

Immersion dans la bataille de Verdun à travers les combattants qu’ils soient français ou allemands

 

« Nous avions 20 ans, nous avions 30 ans, nous étions français, nous étions allemands, ne nous oubliez pas »